Image : BnF, Arsenal (Ms 3139 fol. 176v)
« Nos pas nous conduiront devant tes portes, ô Jérusalem ! » Psaumes, CXXII, 2.
Étymologiquement, le mot « croisade » vient du mot latin « crux » signifiant « croix ». On définit alors la croisade comme un pèlerinage en armes lancé par la chrétienté et placé sous l’autorité de l’Église. Les participants de ces « pèlerinages » sont censés connaître, aux yeux de l’Église, des privilèges spirituels et temporels. Toutefois, le terme « croisade » ne sera utilisé qu’à partir du XIIIe siècle. Avant ce siècle les occidentaux parlaient de « voyage de Jérusalem », de « pèlerinage » ou de « passage d’outre-mer ». En effet, cette conscience de ce double courant entre la tradition des pèlerinages et d’une conquête au nom de Dieu ne marque pas directement les esprits des chrétiens occidentaux (Balard 2001, p. 7).
La première croisade démarre en 1095, lors de l’appel lancé par le pape Urbain II, à l’issue du concile de Clermont. Cependant, quelles sont les véritables raisons qui poussèrent l’Église à se lancer dans cette expédition guerrière et religieuse ? Comment les croisés (1) se sont organisés lors de la conquête de Jérusalem ? Quels sont les changements que connaîtront les États du Proche Orient ?
Chronologie de la Première Croisade (1095-1099)
18-28 novembre 1095 : concile de Clermont. Discours du pape Urbain II.
Mars 1096 : départ de la croisade populaire menée par Pierre l’Ermite.
Mai-juin 1096 : pogroms de la vallée du Rhin.
1er août 1096 : arrivée de Pierre l’Ermite à Constantinople.
15 août 1096 : date officielle du départ des barons.
Octobre 1096 : massacre des pèlerins de Pierre l’Ermite à Civitot.
23 décembre 1096 : Bohémond de Tarente à Constantinople.
Printemps 1097 : serment d’allégeance des chefs francs à l’empereur byzantin Alexis.
Mai-juin 1097 : siège et chute de Nicée.
1er juillet 1097 : bataille de Dorylée.
Juillet-août 1097 : traversé du désert.
20 octobre 1097 – 3 juin juin 1098 : siège d’Antioche. Prise par les Francs.
5-28 juin 1098 : siège d’Antioche par les Turcs ; victoire francque.
Novembre-11 décembre 1098 : siège et prise de Marra.
Février 1099 : siège et prise de Tortose.
14 février-13 mai 1099 : siège et prise d’Archas.
Mai-juin 1099 : traversée de la Palestine.
13 juin-15 juillet 1099 : siège et prise de Jérusalem.
22 juillet 1099 : élection de Godefroy de Bouillon à la tête de Jérusalem.
12 août 1099 : bataille d’Ascalon.
Les raisons et les objectifs de cette croisade
Même si la première Croisade n’a eu lieu qu’en 1095, les événements antérieurs ont développé un état d’esprit de conquête au nom de Dieu chez les Occidentaux. Toutefois, la croisade n’est pas le résultat d’une évolution, mais une émergence quasi directe apportée par le pape et ses prédicateurs (Alphandéry et al 1954).
Quelles sont les relations entre les Occidentaux et l’Orient avant 1095 ? Quel rôle jouait le trône pontifical à la veille de la première croisade ?
Au XIe siècle, le bassin méditerranéen se trouve dominé par trois grandes civilisations : l’Occident, l’empire byzantin et l’Islam. Durant cette période, l’Europe occidentale connaît, grâce aux grands défrichements et à la croissance urbaine, un développement économique important. La réforme grégorienne et le renouveau monastique ont apporté également un grand essor religieux. Cependant, l’Europe latine semble avoir accumulé beaucoup de retard par rapport au monde musulman. En effet, alors que les Occidentaux se méfiaient des connaissances étrangères à la culture et tradition chrétienne, l’Islam se trouvait intellectuellement en contact avec les Grecs et les Perses d’Orient, particulièrement dans les domaines scientifiques (l’astronomie, la médecine, la chirurgie, les mathématiques, la physique et la philosophie) (Tami 2012).
Tandis que les musulmans ont connu, dès le VIIe siècle, un essor extraordinaire et une unité politico-religieuse hors du commun grâce aux conquêtes répandues de l’Atlantique à l’Inde, ils rencontrèrent, entre le Xe et le XIe siècle, des divisions au sein des familles aristocratiques accompagnées par des crises qui les affaiblissaient et des bouleversements sociaux importants.
Malgré leurs mentalités et leur cultures très différentes, les musulmans d’Orient et les chrétiens d’Occident se sont déjà rencontrés avant la première Croisade. Il existait déjà un commerce important entre la péninsule italique et les pays d’Islam (Cahen 1983). Toutefois, les relations commerciales n’étaient pas les seules raisons de ce contact entre l’Orient et l’Occident. En effet, plusieurs pèlerinages chrétiens se déroulaient en Terre sainte à partir du Xe siècle.
Ainsi, les pèlerins chrétiens ont fini par précéder les marchands occidentaux sur le chemin des terres d’Orient. Durant environ sept siècles, les pèlerinages semblent être un des liens principaux entre l’Orient et l’Occident. Les Occidentaux voient effectivement en l’Orient, et en particulier Jérusalem, une terre sacrée de leur religion (Balard 2003). Sur le plan individuel, le pèlerinage au Proche-Orient est perçu comme un rite de pénitence. Il compte parmi les pénitences canoniques dès la fin du VIIe siècle.
Aux yeux des chrétiens du Haut Moyen Âge, le pèlerinage apporte une nouvelle vie à l’individu qui la pratique. De plus, l’entrée en l’an Mil célèbre le millénaire après la naissance du Christ. Pour les chrétiens d’Occident, cette date comporte une symbolique importante (Tami 2012).
Malgré quelques rares persécutions, comme la destruction du Saint-Sépulcre en 1009 provoqué par al-Hakim (2), les européens chrétiens ont pu pratiquer leur pèlerinage dans une atmosphère de tolérance et de prospérité.
Lorsque le pape Urbain II, Eudes de Châtillon de son nom d’origine, lance son appel à la libération de Jérusalem et du Saint-Sépulcre, il occupe alors le trône pontifical depuis sept ans. Ancien moine de Cluny, il fait partie des représentants du parti réformateur de l’Église du pape Grégoire VII (3). En effet, durant la première moitié du XIe siècle, l’Europe catholique se trouvait dans une instabilité permanente due à de nombreux conflits intérieurs. Les guerres entre les familles aristocratiques ont laissé dans l’Europe occidentale une forte régression des pouvoirs temporels des évêques, concurrencées par l’extension des pouvoirs laïcs. Pour réformer l’Église, Grégoire VII n’a cessé, tout au long de son pontificat (1073-1085), de tenter d’installer une sorte de monarchie dirigée par Dieu et son « vice-roi », le pape. En d’autres termes, il s’agissait d’une théocratie dont le pape et l’Église auraient les pleins pouvoirs sur les laïcs. En 1075, le texte des dictatus Papae précisait effectivement non pas une libération du clergé de l’emprise des laïcs, mais bien une domination de droit sur la noblesse et les paysans. Ainsi, l’Église serait dans le droit de nominer les évêques, de défaire les rois, de placer des empereurs, de délier les sujets de leur serment de fidélité etc.
Ce combat entre les chefs laïcs et les papes réformateurs, connu également sous le nom de « querelle du sacerdoce et de l’Empire », a apporté plusieurs changements au sein de l’Europe chrétienne. En effet, en cherchant à se séparer de la tutelle des chefs et princes laïcs, le clergé a donc cherché d’autres défenseurs que ceux appartenant à la noblesse féodale. Ainsi, des recrutements de soldats ont eu lieu pour combattre sous la bannière ecclésiastique. Ces embrigadements ont engendré une certaine sacralisation des guerriers combattant pour la cause pontificale. Ils étaient nommés par le pape Grégoire VII les milites Dei ou milites Christi. Ces termes désigneront plus tard, après 1095, les Croisés : les mêmes soldats partant combattre dans une guerre au nom de Dieu.

Les sources d’origine ecclésiastique montrent que les Croisés sont partis en guerre pour Dieu. De plus, le pape Urbain II promet la rémission des péchés (remissio peccatorum), et plus précisément un accès entre la remise des peines dans l’au-delà et sur la vie terrestre. Ainsi, pour de nombreux guerriers, cette première croisade semblait être une grande occasion pour effacer ses fautes et ses crimes.
Toutefois, certains historiens, comme René Grousset et Claude Cahen, perçoivent cette expédition militaire et religieuse comme une campagne vouant a être bénéfique pour la noblesse. La croisade serait donc une expansion coloniale permettant aux Occidentaux de bénéficier de nouvelles terres pour les barons français ainsi qu’un intérêt commercial pour les Italiens.
Le concile de Clermont et les prédicateurs
Lors du concile de Clermont en 1095, le pape Urbain II prêche une expédition militaire dans le but de libérer Jérusalem et de chasser les Turcs loin des terres byzantines. Les talents oratoires du pape ainsi que des prédicateurs ont été bénéfiques pour l’appel à la Croisade (Flori 1992). La propagande d’Urbain II se trouve fondée sur trois thèmes : la souffrance des chrétiens d’Orient sous l’oppression musulmane, le secours de ces chrétiens ainsi que la libération des lieux saints, et le thème du pèlerinage armé méritoire.
Le premier argument semble toutefois mensonger. En effet, même si le calife al-Hakim a détruit le Saint-Sépulcre en 1009 (reconstruit par ailleurs peu de temps après), les faits se sont bien estompés dans les mémoires des chrétiens d’Occident (Flori 1992). Selon les sources historiques, le pape utilisa pour sa propagande des événements plus récents, dont l’extension de la domination des Turcs sedjucides sur l’Asie Mineure. De plus, cette conquête a provoqué la lutte contre les musulmans fatimides (4) d’Égypte qui contrôlaient Jérusalem. Ainsi, les Fatimides perdant le contrôle de la ville sainte ne peuvent plus assurer la protection des pèlerins. Certains textes occidentaux mettent en avant des « persécutions » de chrétiens. Cependant, cet argument peut sembler exagérer sur les faits. Malgré les doutes sur les dits des textes occidentaux, il est toutefois certain que l’invasion turque a apporté de grandes difficultés aux passages des pèlerins par l’Asie Mineure. Les occidentaux devaient désormais joindre la Palestine en passant par la mer Méditerranée (Flori 1992).
Pour le secours des chrétiens d’Orient, les écrits de Baudri de Dol (5) évoquent une aide pour les fidèles de Jérusalem et d’Antioche. Urbain II aurait mis en avant, lors de son discours à Clermont, les chrétiens du Proche-Orient (Flori 1992).
Enfin, le dernier thème évoque les aspects bénéfiques des pèlerinages. En effet, depuis un certain temps, plusieurs lieux saints attirent de nombreux chrétiens d’Occident, comme Saint-Jacques de Compostelle, Rome et Jérusalem. Ces pratiques religieuses ont pris des ampleurs conséquentes au XIe siècle et le nombre de pèlerins n’a pas cessé d’augmenter au fil des années. Néanmoins, les pèlerinages ne touchaient généralement que le « bas peuple ». Urbain II avait besoin d’un grand pèlerinage vers Jérusalem équipé de princes et d’armées. Le 27 novembre 1095, il prêche donc la croisade principalement aux barons français (6).


Les thèmes de propagande mis par Urbain II sont ensuite diffusés par les évêques ainsi que par des prédicateurs itinérants dans toute la France. Toutefois, même si leurs actions ont été efficaces, ces prédicateurs restent encore de nos jours mal connus des historiens. Le plus connu, Pierre l’Ermite, a rencontré un succès en entraînant avec lui des milliers d’hommes. Considéré comme un saint, voire plus, Pierre parcourait le nord de la France accompagné de son âne, selon Gilbert de Nogent (7). Ce personnage « énigmatique » pour les historiens n’hésite pas, afin de convaincre les populations, à prétendre que les lieux saints de Jérusalem et les chrétiens d’Orient sont en danger. Les paysans voient en lui, grâce à son charisme, un homme ayant reçu une mission divine du Christ.
Selon les faits et les sources historiques, il est fort possible d’imaginer les rôles des prédicateurs comme Pierre l’Ermite servaient à apporter la parole de la Sainteté au bas peuple, tandis que ce dernier lança son appel aux clercs et surtout aux nobles laïcs. La raison de ces choix montrent bien que le pape Urbain II cherche dans un premier temps une expédition militaire et une guerre religieuse envers les musulmans d’Orient (Tami 2012).
La croisade populaire

Quatre mois après le concile d’Urbain II, Pierre l’Ermite par en croisade avec ses milliers de fidèles. Les biens des croisés se trouvaient placés sous la protection de l’Église durant leur absence. En effet, dans chaque diocèse, l’évêque veillait aux possessions jusqu’au retour des pèlerins. Parmi les fidèles de l’Ermite, la majorité occupait une fonction de paysan ou d’artisan. Toutefois, plusieurs barons se trouvaient également parmi les pèlerins.
Ainsi, le prédicateur se met en route le 8 mars 1095 avec en tête des milliers de nobles mais surtout de paysans et des artisans. La foule de Pierre l’Ermite n’est pas la seule à être partie en « pèlerinage », d’autres troupes voyageant vers Constantinople. De nombreuses armées n’hésitent pas à piller et à massacrer des populations vers Prague et en Hongrie. Les troupes de Pierre l’Ermite pratiquaient aussi des brigandages et des pillages. Ces actions ont été réalisées principalement pour des raisons économiques. Le ravitaillement de ses fidèles semblait effectivement pauvre.
Si les populations chrétiennes de l’Europe de l’Est furent simplement pillées, les communautés juives ont connues de nombreuses persécutions. D’après plusieurs sources, les raisons de ces persécutions systématiques sont le plus souvent de nature antisémite.
Lors des arrivés des croisés, les Juifs vivant en paix avec les chrétiens d’Europe de l’Est ont directement cherché refuge auprès des palais épiscopaux. Même si les évêques ont tenté de les protéger, la pression et le déterminisme des pèlerins ont très vite installé un climat de menace et de terreur au sein des chrétiens de l’Est. Ainsi, à Mayence, Worms, Trèves et Prague, les évêques décident de retirer ses gardes et laissent les Juifs se défendre par leurs propres moyens. Alors que la population locale prenait au départ la défense des communautés juives, elle finit par se rallier aux croisés, emportée par une solidarité religieuse et ethnique.
Considérés comme des ennemis de Dieu, de nombreux Juifs finissent par être exterminés : il s’agit du Pogrom. Selon les sources hébraïques, les croisés cherchaient à venger le Christ, en estimant qu’ils accomplissaient « le commencement de leur expédition et de leur service contre les ennemis de la foi chrétienne ».
Les croisés de Pierre l’Ermite finissent par atteindre Constantinople le 1er août 1096. L’accueil de l’empereur byzantin, Alexis Comnène, s’est fait sous une condition : les croisés ne devaient pas demeurer au même endroit plus de trois jours. Alors que l’empereur byzantin s’attendait à des renforts de guerriers mercenaires pour récupérer les terres envahies par les Turcs, l’arrivée de pèlerins fanatiques ne peut que le décevoir. Pierre l’Emrite et son armée ne cherchaient effectivement qu’à parcourir le Bosphore et atteindre Jérusalem. Le 6 août, les pèlerins se dirigent vers Nicomédie et établissent un camp près de Civitot. Pour des raisons de tensions ethniques au sein des croisés populaires, un groupe dirigé par un certain Renaud décide de se séparer du reste des pèlerins et occupe une forteresse abandonnée le 24 septembre. Les membres de ce groupe se trouvent par la suite vite assiégés par les Turcs. Ce premier contact entre les chrétiens d’occident et les musulmans d’Orient a été un désastre pour les pèlerins. En effet, après huit jours de siège et agonisant de soif, les croisés décident de se rendre. La plupart finisse massacrée ou vendue en esclavage, certains passent à l’ennemi en se convertissant à l’Islam.
Les pèlerins restants de la croisade populaire parviennent à se mettre à l’abri dans une forteresse voisine qui se trouve également par la suite assiégée par les Turcs. Cependant, Pierre l’Ermite, accompagné d’une armée byzantine, finit par les libérer.
Bibliographie :
Alphandéry et. Al 1954 : Alphandéry P, Dupront A, La Chrétienté et l’idée de Croisade, Albin Michel, Paris, 1954, p. 597.
Balard 2001 : Balard M, Croisades et Orient latin, Armand Colin, Paris, 2001, p. 272.
Cahen 1983 : Cahen C, Orient et Occident au temps des Croisades, Aubier, 1983, p. 302.
Demurger 2006 : Demurger A, Croisades et croisés au Moyen Âge, Champs Flammarion, Paris, 2006, p. 403.
Flori 1992 : Flori J, La première Croisade : l’Occident chrétien contre l’Islam, Editions complexe, 1992, p. 288.
Flori 2001 : Flori J, La guerre sainte : la formation de l’idée de croisade dans l’Occident chrétien, Aubier, Paris, 2001, p. 406.
Flori 2001 : Flori J, Les Croisades, Editions Jean-Paul Gisserot, Paris, 2001, p. 124.
Flori 2002 : Flori J, Guerre sainte, jihad, croisade : Violence et religion dans le christianisme et l’islam, Editions du Seuil, 2002, p. 336.
Richard 1960 : Richard J, « La papauté et la direction de la première croisade ». In : Journal des savants, 1960, pp. 49-58.
Runciman 1998 : Runciman S, Histoire des Croisades, Editions Dagorno, Paris, 1998, p. 1280.
Tami 2012 : Tami A, L’art de la guerre au temps des croisades (491/1098 – 589/1193) : Du théocentrisme irrationnel aux influences mutuelles et adaptations pragmatiques dans le domaine militaire, Histoire, Université Michel de Montaigne – Bordeaux III, 2012, p. 663.
Notes :
1 Un croisé est un chevalier ou un pèlerin chrétien de l’Europe occidentale qui participe aux croisades médiévales. En d’autre terme, les croisés sont définis comme des pèlerins armés.
2 Selon l’historien Yahia Ibn Sa’id, le calife fatimide d’Égypte al-Hakim bi-Amr Allah donne l’ordre en 1009 de saccager les églises palestiniennes, égyptiennes et syriennes. Le Saint-Sépulcre n’est pas épargné. Ainsi, tout les mobiliers ont été détruits ou spoliés. En 1048, le Saint-Sépulcre a pu être restauré sous l’empereur byzantin Constantin Monomaque.
3 Ildebrando Aldobrandeschi de Soana devient évêque de Rome et Pape en 1073 sous le nom de Grégoire VII. Il est le principal fondateur de la réforme grégorienne, en tant que conseiller du Pape Léon IX et sous son pontificat.
4 Issus de la branche religieuse chiite des ismaeliens, les Fatimides ont formé une dynastie califale sur un empire comprenant une grande partie de l’Afrique du Nord, la Sicile et une partie du Moyen-Orient.
5 Connu aussi sous le nom de Baudri de Bourgueil ou encore Baldéric, il fut chroniqueur et prélat de la fin du XIe et du début XIIe siècle.
6 Raymond IV de St Gilles qui devient chef militaire d’une armée de Provençaux ; Guillaume Ier de Sabran, lieutenant de St Gilles ; Guillaume-Hugues des Baux ; Pierre de Castellane ; Guillaume Raimond ; Bernard de Valence ; Isord de Die ; Guillaume de Montpellier et Bertrand de Porcellets.
7 Historien, écrivain et théologien du XIe et XIIe siècle.